Manque d’eau : l’innovation qui change tout

JT 20H de TF1 : Alors que les sécheresses estivales se multiplient dans l’Hexagone, Polyter permet aux cultures de résister aux mois les plus chauds.

Dans l’Hexagone, la sécheresse se poursuit avec 87 départements soumis à des restrictions d’eau. Cette mesure ne concerne pourtant pas certains agriculteurs, comme cet oléiculteur qui utilise Polyter; lui permettant de limiter au maximum l’irrigation. La technique de l’hydro-rétenteur d’eau est utilisée par plusieurs mairies et agriculteurs certifiés bio dans notre pays.

https://www.lci.fr/sciences/manque-d-eau-l-innovation-qui-change-tout-2130868.html

Ce reportage de Justine CORBILLON a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 30 août 2019 présenté par Anne-Claire COUDRAY sur TF1.

Transcription du reportage :

Anne-Claire COUDRAY : « En France où cette fois c’est la sécheresse qui se poursuit avec toujours 87 départements soumis à des restrictions d’eau. Une mesure qui ne concerne pas certains agriculteurs pour la simple raison qu’ils ont trouvé un moyen, vous allez le voir, étonnant de limiter au maximum l’irrigation de leurs cultures. Son concepteur est parti d’un constat sans appel : lors de l’arrosage, 80 % de l’eau se perd dans les sols. Il a donc trouvé le moyen de la capturer. Reportage Justine CORBILLON et Pascal MARCELLIN ».

Rémy COUTURIER : « En tout cas, c’est parti pour être une belle récolte ».

Elles sont presque parfaites.

Là, on cueille une olive et vous voyez à l’intérieur, quand on perce, on voit bien le pur jus de fruit qu’il y a ».

Justine CORBILLON  : « Inespéré, vu l’emplacement de l’oliveraie. Perdus sur les hauteurs provençales, ses 3000 arbres auraient du mourir de soif quand Rémy les a plantés il y a 20 ans ».

Rémy COUTURIER : « L’endroit est un endroit vraiment très aride. En zone rurale, en Provence. Donc là, il n’y a plus du tout d’eau depuis un siècle. Depuis qu’on utilise le Polyter, on a plus jamais ré-arrosé un seul pied, même les plus jeunes ».

Justine CORBILLON : « C’est ce qu’on appelle un hydro-rétenteur d’eau. Philippe OUAKI DI GIORNO a mis plusieurs années à mettre au point cette technologie ».

Philippe OUAKI DI GIORNO : « Ce sont des granulés secs. Au contact de l’eau, on va avoir un effet d’absorption et de transformation de l’eau de la forme liquide à la forme solide. C’est-à-dire qu’elle est bloquée et qu’elle ne sera disponible que pour la plante ».

Justine CORBILLON : « Voilà comment ça marche : lorsqu’une plante est mise en terre, on dispose le Polyter autour des racines. À chaque pluie, les granulés vont absorber l’eau et gonfler jusqu’à 300 fois leur volume. De l’eau solidifiée est alors à la disposition de la plante pendant cinq ans avant que le produit ne se dégrade dans la terre.

Dans l’oliveraie de Rémy, voici à gauche un arbre planté sans le produit, et à droite avec. Il a donné 10 fois plus de fruits.

De quoi s’interroger sur ce qu’il y a dedans, surtout avec cette couleur verte.

Pourtant, ces granulés ne sont faits que de cellulose, d’engrais organiques et de polyacrylate de potassium. Les agriculteurs certifiés bio peuvent l’utiliser, comme Rémy, qui a fait expertiser son champ et son huile. Elle a d’ailleurs remporté la médaille d’or au concours agricole. Il  la  boit comme si c’était de l’eau ».

Rémy COUTURIER : « Du pur jus de fruits ».

Justine CORBILLON : « alors, forcément, le Polyter fait parler de lui hors des frontières. Il s’est exporté dans une 30aine de pays ces 15 dernières années de re-fertiliser des terres polluées en Nouvelle-Calédonie, de relancer la production de cacao au Cameroun, et même de faire pousser des arbres dans le désert du Sud marocain.

En France, il est utilisé par plusieurs mairies et agriculteurs. Mais si celui-ci n’est pas plus répandu, c’est parce que Philippe a refusé les offres de rachat des grands groupes industriels ».

Philippe OUAKI DI GIORNO : « Je ne suis pas achetable ».

Justine CORBILLON : « Conscient que les enjeux pour l’avenir sont importants, la pénurie mondiale d’eau qu’on nous annonce et qui pousserait des millions de gens à fuir leur pays ».

Philippe OUAKI DI GIORNO : « ce n’est pas seulement un produit qui va aider à arroser les petites plantes. Dans chaque endroit il y a une problématique avec le dérèglement climatique. Polyter peut être vraiment l’antidote ».

Justine CORBILLON : « Alors, cet antidote, il le fabrique secrètement dans un laboratoire du Gers. Et c’est avec certains gouvernements, les coopératives et associations qu’il espère enraciner sa solution ».

2 thoughts on “Manque d’eau : l’innovation qui change tout”

  1. Convaincue du produit, j’en parle autour de moi et j’ai toujours la même défiance.
    – Que deviens ce produit ? Au fil des années, la terre sera remplie de Polyter ?
    S’il se désagrège, c’est en combien de temps ? Il ne reste pas d’un été sur l’autre ?
    MERCI d’une réponse plus adaptée et plus convaincante que la mienne.

    1. Bonjour Fernand,
      Polyter se dégrade dans le temps : il est digéré par les micro-organismes du sol en 3 à 5 ans selon l’activité biologique du sol.
      Dans une des vidéos, un scientifique parle de études qu’il a menées sur Polyter et a observé une dégradation totale du produit, sans la moindre trace de résidus nocifs étant donné que Polyter ne contient pas de molécules comme le Chlore. Monsieur OUAKI a déposé un dossier complet il y a 2 ans et demie à l’ANSES, avec 5 ans d’analyses de sol et des végétaux cultivés avec Polyter : aucune trace de Polyter ou de résidus, ni dans le sol, ni dans les végétaux, ni dans les produits issus de ces végétaux.
      Maintenant, beaucoup de gens ont des avis tranchés sur des choses qu’ils ne connaissent pas. Ces gens là ne font que véhiculer des rumeurs sans avoir pris le temps de vérifier la fiabilité de leurs sources.
      Quel est l’avis de ces personnes sur les engrais chimiques et les pesticides utilisés massivement en agriculture et dans nos jardins et pourtant utilisés de manière parfaitement légale puisque approuvés par les autorités françaises dont l’ANSES ? Que penser de certains produits autorisés, puis interdits en raison de leur dangerosité, et pour lesquels l’Etat « protecteur » donne des dérogations comme le Chlordécone ou le Glyphosate ?
      Voilà un produit français (Polyter), qui n’appartient pas à une grande multinationale. S’il a du mal à percer en France alors que les pays étrangers l’achètent à la Tonne, c’est que Monsieur OUAKI n’a pas les moyens financiers des multinationales pour faire du lobbying. Et quand un produit fait peur à une multinationale, le meilleur moyen de pression est la désinformation, relayée à leur insu par les personnes dont je parlais tout à l’heure. C’est un grand classique.

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