Présentation de Polyter par son créateur

 

Des plantes qui poussent en plein désert avec 80% d’eau en moins

« Philippe Ouaki Di Giorno est ingénieur agronome et a inventé un produit très particulier appelé Polyter, qui permet aux plantes de pousser en plein désert avec 80% d’eau en moins.

Polyter, ce sont de petits granulés verts, issus de la chimie organique, et totalement dégradés par les bactéries au bout de 3 à 5 ans. [Les granulés de cet hydrorétenteur sont composés à 95% de cellulose, un des constituants principaux des végétaux]

La particularité de Polyter, c’est que les racines des plantes s’y associent, créant une espèce de symbiose.

Quand on mélange Polyter dans de l’eau, Polyter gonfle et solidifie l’eau. Grace à cela, on a la possibilité de conserver l’humidité, même dans du sable : on créé alors un disponible en eau et en éléments nutritifs dans le sol, au plus près des racines.

Dans un sol structuré argilo-humique, quand on apporte 1 litre d’eau, 80% de cette eau est perdue. Il ne reste donc que 20% pour la plante. Quand il pleut, ou quand on irrigue, une grande partie de l’eau n’est donc pas utilisée par la plante. Lorsqu’on est dans une zone où le sol est complètement sablonneux, on peut aller jusqu’à 96% de perdu : sur 1 litre d’eau qui tombe dans un désert de sable, seuls 40 ml sont utilisés, soit l’équivalent de 2 verres d’eau seulement.

Avec ce procédé, il suffit même de mettre 1/2 litre d’eau, et 96% de ce 1/2 litre d’eau est utilisable par la plante.

En plus, quand une plante reçoit de l’eau, elle est toujours en « parallèle de cet apport ». Avec Polyter, Philippe Ouaki Di Gionrno est arrivé à ce que les plantes se greffent d’elles même, et créent une sorte de symbiose entre Polyter et les racines. Ce qui fait que « la plante fait son propre self service, et c’est la première fois que cela existe« . Elle se sert au moment où elle en a vraiment besoin, pas au moment où on l’arrose. Même si on est un super agronome ou un agriculteur, on ne sais jamais quand la plante a besoin d’eau et d’éléments nutritifs. La plante elle, connait exactement ce moment là. « En faisant cette association Racines-Polyter, on change toutes les données ».

 

Une masse racinaire multipliée par 5

Et ce qui est très intéressant, c’est que, lorsque les racines se greffent, on multiplie par 5 la masse racinaire des plantes. 5 fois plus de masse racinaire qui rentre en profondeur et qui stabilise les sols.

« La plante est également optimisée : on gomme le stress, on optimise son potentiel génétique latent » qui se révèle. La plante se développe alors beaucoup plus rapidement, et est plus résistante aux maladies.

Dans les régions en France où on a des problèmes de sécheresse et de nappe phréatique, on peut maintenir des productions fruitières à très haut niveau.

 

Une technologie de rupture pour l’agriculture

On est sur une technologie en rupture qui est en train de changer les choses. Polyter permet de recréer des sols. Avec Polyter, on peut recréer la vie dans des sols complètement inertes : en Nouvelle Calédonie, des experts français, américains et allemands sont partis pour trouver des solutions pour les sols pollués au nickel dans les ancienne mines. A chaque fois qu’ils essayaient de trouver des techniques, soient les plantes restaient naines, soient elles mourraient, parce qu’il y avait trop de métaux lourds. Philippe Ouaki Di Giorno a mis en place ses protocoles (pépinière, puis mise en terre avec Polyter). « Résultat : 100% de réussite, et les arbres poussent 3 fois plus vite que dans un sol non pollué ». En un an, on a des arbres d’1,80 m avec les fleurs et les fruits. Aujourd’hui, dans les développements en Nouvelle Calédonie, la technologie Polyter est devenue obligatoire.

Du coup, Philippe Ouaki Di Giorno se sent une responsabilité du point de vu de son invention. Maintenant que ça marche et qu’il obtient des résultats partout où Polyter est employé dans le monde, il considère qu’il doit faire au mieux pour que le plus grand nombre puisse l’utiliser.

 

Des productions de tomates multipliées par 5 avec la même quantité d’eau

La technologie Polyter est tellement révolutionnaire que Philippe Ouaki Di Giorno a reçu des propositions énormes de grandes firmes semencières et phytosanitaires, mais il les a toutes refusées pour des raisons étiques. Il se sent le garant d’une technologie, d’autant plus qu’il a vu de ses propres yeux les résultats sur le terrain. Par exemple, au Sénégal, en donnant 1 kg de Polyter à des villageois qui faisaient du maraîchage, avec la même quantité de graines et d’eau, leur production est passée de 400 kg de vilaines tomates à 2 Tonnes de belles tomates. Cela permet de créer de la richesse et du développement.

Il faut que les utilisateurs comprennent qu’on a une technologie qui peut leur apporter un énorme développement économique.

Son invention a été saluée par tous les ministres. Tous l’ont félicité pour son invention ! Mais cela s’est arrêté au stade de belles lettres de félicitations. A quoi ça sert ?

Ce dont a besoin Philippe Ouaki Di Giorno, s’est que sa technologie soit utilisée par le plus grand nombre parce qu’elle est réellement efficace et qu’elle change toutes les données économiques et culturales. Polyter est l’équivalent de l’arrivée du tracteur en France après-guerre. Tout le monde l’utilisera un jour, parce que ce sera évident.

Philippe Ouaki Di Giorno aimerait créer une dynamique avec des gens qui ont la même volonté que lui : des agriculteurs leaders.

Des ONG ont compris l’intérêt de Polyter et travaillent à son homologation dans le monde entier pour appliquer cette nouvelle technologie sur des programmes de plantations de vergers, de forêts, etc. Comme c’est le cas aujourd’hui en Mongolie, où Polyter va planter 5000 ha de forêt.

Enfin, pour donner une idée de  combien coûte l’utilisation de Polyter : pour un pied de tomate, on ne met que 3 grammes par plant. Ce qui revient à une dizaine de centimes.

 

 

Si vous avez des questions ou des remarques à formuler, n’hésitez pas à laisser un commentaire (Un espace est prévu à cet effet, tout en bas de cette page).

Nous nous engageons à répondre à toutes vos questions dans les meilleurs délais.

 

 

12 thoughts on “Présentation de Polyter par son créateur”

  1. Bonjour Monsieur
    Je suis interessé pour aider mes jeunes poivriers à traverser la rude saison sèche. comment puis je m’en procurer. je suis au CAMEROUN. ya til un distributeur sur la zone afrique centrale?

  2. Bonjour,
    Je viens d’être informé par un ami sur POLYTER , et cela m’intéresse d’autant plus que ma formation est la biologie végétale, et que j’ai déjà effectué des années de recherches pour améliorer la production agricole .
    Je félicite Mr. OUAKI DI GIORNO pour cette invention , et je voudrais savoir si il y a possibilité de lutter contre la desrtification avec POLYTER ? en théorie avec les détails que j’ai pu trouver, cela est fortement possible, mais j’aimerai avoir des rapports et des statistiques sur faits réels .
    Je suis interessé pour importer et aussi commercialiser ce produit dans mon pays qui est classé en climat sec et aride .
    Je vous serai fort gré si vous pourriez me faire parvenir ces éléments afin d’effectuer les homologations dans mon pays

  3. Bonjour

    Idée génial et révolutionnaire sans aucun doute. Bravo à Mr Ouaki Di Giorno qui est un inventeur génial.

    Cependant ne pensez vous pas que cette eau, si elle est absorbé par ces granules, risque de manquer ailleurs? Serait il possible que les terres et les nappes phréatiques ne soient plus irrigués naturellement et qu’à notre tour nous manquions d’eau?

    Je ne critique pas je me pose juste la question.

    1. Bonjour Julien,

      Ne vous excusez pas, la question est parfaitement légitime, et c’est une question que nous nous sommes posée nous même.

      Il y a plusieurs éléments de réponse :
      1-Lorsque le sol est protégé par un couvert végétal, sa température diminue de plusieurs degrés. Après une pluie sur un sol non protégé, une grande partie de l’eau s’évapore immédiatement et repart dans l’atmosphère. Vous avez déjà probablement assisté à ce phénomène sur une route, après un orage d’été. Avec ce couvert végétal, il y a moins d’évaporation, et s’il y en a, celle-ci est en partie retenue par le couvert végétal.
      2-Une oasis est un lieu où il y a de l’eau, et où pourtant l’homme utilise cette eau pour faire pousser des végétaux au delà de la zone dans laquelle les végétaux poussent naturellement à cet endroit. Le raisonnement est un peu le même qu’avec Polyter : pourquoi capter cette eau, plutôt que de la laisser tranquille dans la nappe ? Bien entendu, nous ne nous posons pas la question en ces termes parce que ce sont des pratiques ancestrales, qui ne posent d’ailleurs aucun problème étant donné qu’un équilibre s’est établi depuis plusieurs générations. Ce qui est plus choquant en revanche, c’est ce qu’à fait Kadafi en son temps, en allant pomper des millions de mètres cubes d’eau dans la nappe phréatique du désert pour alimenter ses villes. Ou l’arrosage de champs dans le désert d’Arabie Saoudite avec de l’eau fossile. Ou le scandale de la mer d’Aral, qui meurt parce que le pays voisin pompe toute l’eau pour faire pousser le coton que nous utilisons ensuite pour fabriquer nos vêtements. Etc.
      3-Pour revenir en France : nous parlons de plus en plus de sécheresse. Les médias aiment faire du sensationnel. Mais en réalité, il pleut à peu près toujours la même quantité d’eau chaque année. Le problème est donc ailleurs : c’est la répartition des pluies dans l’année qui n’est plus aussi uniforme qu’avant : aujourd’hui, on connait de plus en plus de périodes de sécheresse, qui alternent avec des périodes très humides, voire d’orages violents. Dans ces périodes, l’eau ne s’infiltre pas dans le sol. On fait tout au contraire pour l’évacuer au plus vite en mer. Rappelez-vous les inondations de Paris cet hiver. Rappelez-vous que cette année est une année record en terme de chutes de neige, après 2 années sans. Alors qu’il n’a pas plu une goutte à l’automne et au début de l’hiver.

      Vous avez probablement compris où je veux en venir : le problème, c’est plus la répartition des précipitations que la quantité de précipitation. Il est préférable que les gens arrosent moins leur gazon ou leurs arbres en plein été avec de l’eau potable (l’eau est souvent puisée dans les nappes phréatiques), eau qui à 80% va retourner dans la nappe phréatique, en entraînant les engrais et les pesticides, donc en la polluant.
      C’est là le véritable enjeu du projet Polyter dans la plupart des pays.
      Et je ne parle pas des avantages sur les cultures, en particulier en arboriculture : Polyter étant enfoui dans le sol, il n’est pas accessible aux « mauvaises herbes ».

      Bonne journée.

  4. Bonjour,

    Voilà quelques années, j’ai eu connaissance de Mr Ouaki Di Giorno et de son invention que je viens de redécouvrir.
    C’est un grand espoir pour le Monde.
    Le Polyter devrait même révolutionner l’économie. Je découvre seulement maintenant les applications déjà en place.

    Je suis vivement intéressée. J’aimerais redonner vie à un terrain de 8 000 m2 en bordure de rivière (une partie inondable). Je suis surtout impatiente de voir pousser rapidement des espèces locales, plantes fleuries et arbres dont quelques fruitiers.
    Actuellement, nous défrichons, je me documente sur les possibilités qu’offre le Polyter et je réfléchis à la végétalisation de ce lieu.

  5. Bonjour,

    J’ai pensé au départ un éventuel absorption par les animaux sauvages et ensuite sur la maitrise du mauvaises herbes dans la culture d’arbre fruitiers.
    Bonne journée !

    Lydia

  6. Dans un but d’aide à l’élevage extensif (sur des propriétés allant de 3 à plus de 1200 ha, avec de nouvelles espèces bovines plus adaptées aux conditions climatiques difficiles) : comment Polyter peut-il aider à amender les sols « pauvres » des étendues herbeuses de savanes à niaoulis de la Nouvelle-Calédonie (dimensions de l’île : 400 km de long sur 50 km de large, avec 1 petite chaîne montagneuse au milieu / 1616 et 1628 m pour les monts les plus hauts (Humbolt et Panié). Et 2 versants très distincts, les côtes Ouest et Est, du sud au nord du pays).
    – La côte Est, la plus humide, est régulièrement exposée à des averses relativement soutenues, mais brèves. La côte Ouest elle, plus sèche est aussi plus soumise aux vents dominants. L’île est également de plus en plus confrontée aux phénomènes météorologiques « El Nîno » (synonyme de sécheresse) et « La Nîna » (son contraire en pluies), de par sa situation géographique (zone pacifique, hémisphère sud)…
    Dans l’attente de votre réponse, cordialement; Jean-Paul SIROT.

  7. Bonjour, très ravie depuis que j’ai découvert votre produit. A 55 ans je viens juste de prendre ma retraite et compte retourné à ma passion( l’agriculture ) avec de moyens novateurs. J’aimerais m’appuyer sur polyter mais comment pour m’en procurer ici au Cameroun ? Avez-vous un distributeur au Cameroun ? Si c’est le cas veuillez me donner son adresse. Cordialement, MICHELINE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *